Pensées de la Terre | Conférence participative | En ligne | 16 mars

Afrique, Inde, Chine, Japon, : la nature dans les cultures du monde

Cette conférence participative, à partir du livre de John Baird Callicott, tente de répondre à la question des peuples qui partagent le destin d’une même petite planète. Comment les philosophies de l’écologie du monde, si différentes, peuvent-elles être rassemblées ? Les Pensées de la Terre (paru en 1994 sous le titre Earth’s Insights: A Multicultural Survey of Ecological Ethics from the Mediterranean Basin to Australian Outback) constituent une base historique multiculturelle pour fonder une éthique nouvelle : l’éthique de la terre.

Les religions africaines, australiennes et indo-américaines, le Tao et le Zen contiennent les éléments de la sagesse ancienne qui nous permettent de dépasser les systèmes intellectuels qui mènent au désastre écologique partout dans le monde.

Notre panorama suivra l’ordre des migrations humaines, en commençant par le bio-communautarisme africain, puis l’hindouisme, le taoïsme, ainsi que les traditions de l’Asie de l’est et enfin de l’Amérique du Sud. Nous présenterons et discuterons leur teneur écologique.

La grande force de Callicott est de « jouer collectif », c'est-à-dire qu’il fait référence à de nombreux autres auteurs et étaye ses réflexions par un réseau dense de référence. En particulier, il s’appuie sur Naess et son Écologie Profonde pour sa définition des objectifs ultimes. Son éthique de la terre s’ancre profondément dans les sagesses traditionnelles et les évalue en fonction des connaissances actuelles.

Dans cet exposé, je m’attache à restituer les idées qui sont les siennes, que vous pourrez retrouver dans le livre, et qui m’ont le plus ‘parlé’.

Conférencier

Jean-Baptiste Billard

Pendant cinq ans à l’université populaire de philosophie de Toulouse au groupe d’écologie philosophique, j’ai donné des conférences à partir de livres. Mes domaines d'intérêt comprennent la culture, les écosystèmes, la science et la transition et j'aime le développement de relations de confiance. En tant que technicien et citoyen, je suis convaincu que des actions ambitieuses doivent être réalisées, à la fois à grande échelle et à l'échelle locale. J’entretiens et affine un système de croyance actuel dans lequel, après l’écologie scientifique puis politique, serait venu le temps de l’écologie culturelle. Ce système est imprégné de la possibilité d’un regain futur de biodiversité.